Les « nénènes » au chômage et les grands-parents derrière les poussettes

 

   Le gouvernement Sarkozy veut mettre les nénènes au chômage et les grands-parents derrière les poussettes.

Non content d’avoir repoussé l’âge légal du départ à la retraite, le gouvernement continue sur sa lancée, avec une nouvelle idée sortie de la tête fragile de nos ministres.

 

Cette fois, c’est Roselyne Bachelot-Narquin qui gagne la palme. 

 

Elle veut diversifier les modes de garde de la petite enfance et travaille  ainsi à  une solution visant à accroître l’offre : « un dispositif de garde d’enfants par des seniors actifs ». 

 

Autrement dit, la mobilisation des seniors bénévoles spécialement formés et encadrés pour garder les enfants.

 

On ne connaît pas encore exactement le contenu de la mesure, mais cela  pourrait bien s’inspirer de la note du Centre d’analyse stratégique (CAS) publiée le 18 novembre et consacrée à la « grand-parentalité active ».

 

Le CAS relève que l’aide intergénérationnelle, notamment en matière de garde d’enfants,

« représente un volume horaire hebdomadaire de l’ordre de 23 millions d’heures, équivalent à celui des assistantes maternelles ».

 

Autrement dit, le gouvernement va mettre les nénènes au chômage, les grands-parents derrière les poussettes et empocher la différence. 23 millions d’euros par an. Au moins.

                                  

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2 Commentaires sur

Les « nénènes » au chômage et les grands-parents derrière les poussettes

  • Jean-JacquesNo Gravatar |

    Absolument nul: si on arrive à la retraite, c’est pour se reposer, faire autre chose; garder ses petits enfants, c’est plutôt un plaisir, en aucun cas cela ne doit devenir un « boulot » enfin, façon de parler puisque c’est du bénévolat;
    ce gouvernement fait vraiment n’importe quoi

  • DominiqueNo Gravatar |

    On « garde les enfants »: l’expression est devenue populaire, mais si l’on se penche sur ce que cela veut dire, profondément, c’est la même chose que garder des chèvres ou des cochons. je ne compare pas les enfants ni aux chèvres ni aux cochons, mais je dis que lorsque Bachelot parle de « garde d’enfants », elle fait de ces enfants des biens.
    C’est le premier pas vers la suppression des jardins d’enfants et des crèches, c’est une première avancée vers la suppression de l’école maternelle.
    a quand la suppression de l’éducation nationale, tant qu’on y est?

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