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2012
2011 de A à Z – – De O à R (4ème partie)
Catégorie : POLITIQUE LOCALE
O : Outre-mer : une année en demi-teinte !
L’outre-mer était à l’honneur en 2011, sur le plan national.
Il y a eu des expositions, des concerts (payés par les ultramarins).
Mais sur le fond, qu’est-ce qui a changé ?
Le budget de l’outre-mer est toujours analysé tard le soir, à l’Assemblée nationale.
Le Sénat fait contrepoids en créant une délégation spéciale.
L’outre-mer, c’est bien dans la géostratégie internationale.
La France ne veut pas larguer l’outre-mer, parce que cela fait d’elle la 1e puissance maritime mondiale.
Mais, depuis la France métropolitaine, l’outre-mer reste « la danseuse de la République ».
Et la discrimination à l’encontre des ultramarins est toujours là !
P : Photovoltaïque : la filière s’est éteinte !
Le photovoltaïque réunionnais a été sacrifié sur l’autel de la restriction.
Pourtant, la filière était prometteuse, La Réunion était en pointe dans ce domaine.
Mais de manière générale, ce sont toutes les énergies renouvelables qui ont été mises de côté, grâce à… l’énergie (l’inertie ?) « destructrice » de Didier Robert.
L’énergie thermique des mers fera les beaux jours des Antillais.
La biomasse n’aura pas sa place dans la liste des projets financés par l’Etat.
Ténésol s’est fait happé par Total…
La valorisation des énergies renouvelables à La Réunion, et plus généralement l’objectif d’autonomie de production électrique ont-ils toujours un sens ?
Q : Quotas sucriers menacés, le déclin de la filière ?
L’Europe veut mettre fin aux quotas sucriers et laitiers.
La menace pèse sur le devenir de la filière canne / sucre à la Réunion.
D’autant plus que Tereos, (lauréat des Pinocchios 2011 dans la catégorie « Une pour tous et tout pour moi) qui a racheté le secteur réunionnais, investit énormément dans les pays émergents, comme le Brésil et s’intéresse à d’autres produits.
Que va peser la canne réunionnaise dans la balance commerciale de Tereos ? Pas grand-chose.
D’autant plus que les betteraviers français font le forcing à Bruxelles et Paris.
Mais à La Réunion, on ne semble pas tellement inquiet !
R : Route du littoral : La plus grosse farce de l’année 2011 !
L’obstination de Didier Robert à construire une deux fois trois voies est totalement irresponsable.
Le projet est mal ficelé, son coût ne sera pas maîtrisé.
La participation de l’Etat est restreinte.
La question de l’entrée sur Saint-Denis n’est pas réglée.
L’articulation avec le TCSP… « bus » n’est pas prévue.
Les plannings sont tendus et peu tenables.
Les aléas environnementaux ont été soulevés et mettent en péril le projet etc. etc. etc.
Mais Didier Robert persiste et signe. Quitte à endetter La Réunion et sortir un projet qui ne tient pas.
Quel gâchis et quelle honte !
pour la route du littoral, il faut aussi penser à la protection des baleines, un organisme nous dit qu’elles sont menacées si l’on construit…
c’est trop comique car le défenseur des baleines, c’est… Didier Robert
il va lui même s’attaquer aux animaux qu’il défend….