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2010
Orientations nationales : d’abord le rail, puis les bus !
Catégorie : BTP-Routes-Transports, TRAM TRAIN, TRANSPORTS ET DEPLACEMENTS
Rendu public en début de semaine, le Schéma national des infrastructures de transport (Snit) indique que 170 milliards d’euros seront investis dans les 20 à 30 ans à venir, dont près de 52% dans les seuls infrastructures ferroviaires.
S’il n’est pas question « de ne plus faire de route », comme l’a souligné le cabinet de Dominique Bussereau, la FNTP, plutôt satisfaite, attend désormais des actes concrets.
Les modes de transport alternatifs s’inscrivent au cœur de l’avant-projet du nouveau Schéma national des infrastructures de transport (Snit), présenté par le ministère de l’Ecologie en début de semaine et qui doit être arrêté avant fin 2010.
En effet, l’Etat prévoit d’investir quelque 170 milliards d’euros, dont 90% dans ce type de transport.
Le rail s’octroie la part du lion, avec 51.9% des investissements préconisés, suivi des transports collectifs urbains (32.3%), du fluvial (9.2%), de la route (4.5%), des ports (1.6%) et de l’aérien (0.5%).
Priorité première : le ferroviaire.
Le projet proposé souligne la volonté de doter la France d’un réseau complet et de grande qualité.
C’est le mode de transport privilégié, tant pour les voyageurs que pour le fret.
Quelques 4000 km de lignes ferroviaires sont inscrites (dont les LGV, lignes à grande vitesse, prévues dans la loi Grenelle 1).
Bus, tramways et autres métros automatique devraient recevoir environ 53 milliards d’euros, avec pour objectif affiché de multiplier par 5 le réseau des transports en site propre.
Une part majeure est accordée aux transports collectifs urbains, vecteur essentiel des nouveaux comportements de déplacement quotidien.
L’État intervient ainsi financièrement dans le développement de nombreux projets de transports en commun en site propre, dans des agglomérations de toute taille.
La Fédération nationale des Travaux Publics (FNTP) a salué ce projet de Snit, mais demande désormais « qu’il se traduise dans les actes ».
Elle note toutefois trois principales lacunes à ce projet, qui transformeraient ce schéma en un « catalogue de bonnes intentions » : la programmation pour remédier au flou actuel du projet ; le financement ; le pilotage du schéma qui reste à définir.
Et à La Réunion, quoi de neuf ?
Comment y comprendre quelque chose ? En métropole, on voit que l’Etat donne une large priorité au rail, et à La Réunion, c’est tout le contraire. Alors que c’est un petit territoire qui va rapidement s’asphyxier si l’on ne prend pas de mesures rapides. Vraiment incompréhensible !
A La Réunion, « quoi de neuf »? Il y a peu, il y avait un projet plus que cohérent en réponse à cette asphyxie dont parle Sophie: le Tram-train (essentiellement).
Et bizarrement, cela correspondait apparemment avec les orientations nationales.
Il y a une contradiction flagrante entre ce qui est décidé en métropole (sont-ce des paroles en l’air?) et ce qui est décidé à La Réunion. Si au moins cela n’était pas si négatif pour le développement de La Réunion!