Feuilleton – Les dialogues (presque) imaginaires – 4ème épisode

 

    Au « Petit Nicolas ‘ bar », on refait le monde. Bien évidemment, le sujet de prédilection, c’est la politique.  Au menu : sénatoriales et présidentielles.

 

Patrick Solange : Hé, collègue, vous faites fort, cette semaine, vous voulez rallonger la période de travail. Il va falloir qu’on bosse jusqu’à 67 ans !

 

Ulric-Michel Payet : Bien évidemment, tu prends des raccourcis et comme d’habitude, bien évidemment, tu lances des idées avant même de les avoir étudiées. C’est au nom de la convergence avec l’Allemagne, que notre chef vénéré et son second ont proposé ça.

 

Ève Émilie Le Vent : Moi qui suis jeune et belle, pas comme vous les politiques, je ne veux pas travailler jusqu’à 67 ans !

 

Pierre Charles Rivière: Il n’empêche que vous tous avez les yeux braqués sur l’Allemagne comme étant LE modèle !

 

Ulric-Michel Payet : Bien évidemment, c’est plus facile de critiquer que de trouver des solutions. Bien évidemment, nous, on est au TOP. Au Top Résa, en plus !

 

Patrick Solange : Mon collègue, tu te fais ton cinéma tout seul !

 

Ulric-Michel Payet : Justement, c’est d’images et de films dont on parle ! Didi l’a bien dit bien évidemment : « bien évidemment, nous ne partons pas d’une page blanche, plusieurs longs métrages et séries ont récemment été tournés à La Réunion, mais bien évidemment, nous souhaitons faire beaucoup plus ».

 

Patrick Solange : Mon collègue, tu vas faire tourner un nouvel épisode des dents de la mer ?

 

Ulric-Michel Payet : Bien évidemment, tu fais preuve d’un manque total de réserve !

 

Patrick Solange : Mon collègue, pas de polémique ! C’est peut être bien la réserve marine qui est la cause de tout !

 

Ulric-Michel Payet : Bien évidemment, mais notre élue l’a bien dit, on va faire des dérogations pour pêcher les requins !

 

Ève Émilie Le Vent : Moi qui suis jeune et belle, pas comme vous les politiques, nous, parce que chez nous, je représente le « nous », on pense que la prévention des attaques doit être privilégiée. Il faut que les experts nous disent comment vivent les squales qui évoluent et chassent à proximité de nos côtes. Après, il faudra agir.

 

Ulric-Michel Payet : Bien évidemment ! Mais nous aussi, on agit. Bien évidemment, nous aussi on propose un bouclier !

 

Patrick Solange : Mon collègue, encore un bouclier ! Le bouclier fiscal, ça ne vous suffisait pas ? Et question actions, c’est plutôt le tango argentin, chez vous. Un pas en avant, deux pas en arrière. Regarde ton parti. Il n’a jamais pris vraiment parti pour ton Didi et contre l’homme de l’Est !

 

Jean-Paul Félon : Mais entre ce jeune qui trahit ses amis de 30 ans– pas comme  mon sénateur sortant – et ses amis qui le « précèdent » provisoirement bien sûr, il y a une nuance…

 

Ulric-Michel Payet : chez nous, bien évidemment, il ne s’agit pas de discuter « les goûts et les couleurs ». Et ton candidat, il a été suspendu !

 

Urbain-Charles Lebeau : Encore eût-il fallu que l’on s’accorde pour définir le mot « suspension ». De toute façon, chez nous, c’est une grande famille ! Même si l’on se sépare, après, on se rejoint ! On fusionne ! On se concentre sur nos objectifs !

 

Patrick Solange : Mon collègue Urbain-Charles,  la politique, c’est sérieux ! Peut-être que tu te concentres, mais tu ne centres pas ton discours. Ta position est un peu maladroite ! Collègue, On ne peut pas dire quelque chose et son contraire ! Moi, je dis, avançons ! Avançons, chers collègues !

 

Ève Émilie Le Vent : Moi qui suis jeune, belle et dynamique, pas comme vous les politiques, je peux te dire qu’avancer tête baissée pour vouloir la route du littoral et la vouloir à 6 voies et tout de suite… ben, c’est un peu limite comme argument. Tu veux des routes partout !

 

Pierre Charles Rivière : Si la route du littoral se fait un jour ! Y’aurait pu avoir le tram train, mais… demain, lé riskab nou nana le tram-train fantôme et son ptite soeur la nouvelle route fantôme… La politique est une chose trop sérieuse pour être laissée entre les mains de bricoleurs et de bricoleuses politiques. Enfin, rendez-vous dimanche !

 

Toute ressemblance avec des personnages ou des faits existant ou ayant existé est fortuite… mais… mais quoi ? Chutttt…

 

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2 Commentaires sur

Feuilleton – Les dialogues (presque) imaginaires – 4ème épisode

  • palhumourNo Gravatar |

    un bouclier à l’effigie de NS pour faire fuir les requins ?

  • ùXBäNo Gravatar |

    je propose cette autre comédie: « boulevard péï »..
    grondin: faut pas toucher aux retraites !
    payet : faut pas toucher à la sécu !
    hoarau: faut embaucher des profs partout !
    dupond: faut pas toucher à la sur-rèm !
    turpin: faut nationaliser les banques !
    sellom : et les grandes surfaces !
    chaneyu: et les stations-service !
    freefly: et des billets d’avion gratos !
    lécolot: faut supprimer les emballages !
    réyonié: faut virer tous les zoreys !
    TOUS EN COEUR : c’est tout la faute à sarko et à roro , allons à la manif , ça changera pas grand chose , mais on rigolera bien 5 minutes au lieu d’aller bosser ! LoL !
    bon WE à tous !

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