28
2010
Développement durable – Des hydroliennes sous les ponts de Paris en 2011
Catégorie : Énergie
Une belle initiative de la Mairie de Paris, relevée par Baptiste Roux dit Richie sur le site de Cleantech Republic.
La ville de Paris souhaite implanter des hydroliennes dans la Seine pour capter l’énergie du fleuve. Un appel à projets vient d’être lancé.
«Sous le pont Mirabeau coule la Seine…». En 1913, Guillaume Apollinaire s’inspirait du fleuve parisien pour rédiger ses vers les plus célèbres.
Un siècle plus tard, l’eau coule toujours sous les ponts de capitale, mais représente désormais une source originale d’énergie renouvelable.
Dans le cadre de son Plan Climat, la mairie de Paris a en effet lancé cet été un appel à projets portant sur l’expérimentation d’hydroliennes dans la Seine.
Lancée conjointement avec les Voies Navigables de France, l’opération concerne quatre sites correspondant à de célèbres ponts parisiens : Garigliano (15ème et 16ème ardt), Tournelle (4ème et 5ème ardt), Marie (4ème ardt) et Change (1er et 4ème ardt).
Si les puissances de ces futures installations seront a priori modestes, les élus parisiens misent d’abord sur la dimension pédagogique de l’opération.
«On ne s’attend pas à des monts et merveilles avec ces techniques, précise ainsi Denis Baupin, adjoint au maire de Paris chargé du développement durable, dans un article du Parisien (28/06/2010).
Vélib’ a aidé les Parisiens à réaliser qu’on pouvait se déplacer à vélo dans la ville.
Les énergies renouvelables éveilleront la conscience des Parisiens sur la nécessité d’être vigilant sur leur consommation ».
Pour remporter cette belle vitrine technologique, les candidats devront notamment répondre à des critères de performance et de respect du domaine public fluvial mais aussi veiller à l’intégration paysagère de leurs hydroliennes.
Pas question d’endommager ponts et quais parisiens pour délivrer quelques mégawatts.
La sélection sera opérée par un comité intégrant des représentants de la municipalité, des VNF mais aussi du Paris Région Lab, également partenaire de l’expérimentation.
Le ou les lauréats bénéficieront alors d’une autorisation d’occupation temporaire d’un an minimum, renouvelable 3 fois. Dernier impératif pour rafler la mise : faire vite.
La date de rendu des dossiers a en effet été fixée au 17 septembre pour une annonce des résultats en janvier prochain. La mairie de Paris aimerait voir tourner les premières hélices dès le début 2011.
L’hydrolienne en mer, l’expérience a déjà été tentée. En Bretagne, vers Ouessant. Les courants y sont très forts (7 nœuds). L’idée est d’implanter une centrale, ou plutôt une ferme. Les premiers résultats sont encourageants. Mais l’hydrolienne sous fleuve est très rare. Il me semble que le Canada tente l’expérience dans l’embouchure du Saint-Laurent. Ils avaient eu des difficultés avec Greenpeace ou une autre ONG car cela aurait pu déranger la faune… Dans la Seine, il ne doit pas y avoir des masses de baleines….
La Réunion n’a pas de fleuve. mais il y a l’océan. Et des courants. des hydroliennes permettraient de compléter le mix énergétique. cela avait été évoqué sous la mandature précédente; DR va t il y mettre fin, car c’est une idée de Paul Vergès?
utiliser la force de l’eau, des courants marins, des vagues… une idée intéressante pour des énergies renouvelables, car contrairement au vent ou au soleil, elles se produisent tout au long du jour et de la nuit