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2010
Innovation : la seconde vie des panneaux photovoltaïques
Catégorie : DÉVELOPPEMENT DURABLE, Énergie, Environnement
Même en fin de vie, les panneaux photovoltaïques peuvent avoir de beaux jours devant eux. Source d’une énergie non polluante et renouvelable, ils ne sont théoriquement opérationnels « que » durant 20 à 25 ans mais par la suite une nouvelle vie commence pour eux, une nouvelle vie en tant que… panneaux photovoltaïques.
Grâce à un accord volontaire signé en juillet 2007, les professionnels européens du secteur se sont rassemblés au sein de l’association PV Cycle pour assurer la collecte et le recyclage des équipements devenus inutilisables.
Jamais jusque là des industriels des énergies renouvelables ne s’étaient entendus pour relever un tel challenge, ce qui ne veut surtout pas dire qu’ils ont des ambitions au rabais.
90% des déchets issus des panneaux solaires devront en effet être récupérés d’ici à 2015 et plus de 80% d’entre eux seront recyclés.
Étant donné que les panneaux photovoltaïques sont essentiellement constitués de matériaux recyclables comme le verre et l’aluminium tout est bon à (re)prendre.
L’ensemble de la structure est fondu pour séparer les différentes composantes et récupérer les matières premières.
Les cellules de silicium – une substance qui peut avoir un impact négatif sur l’environnement – sont ensuite soumises à un procédé de purification qui va permettre leur réutilisation dans de nouveaux modules photovoltaïques.
Ce recyclage fait ainsi d’une pierre deux coups. Bénéfique pour l’environnement, il réduit considérablement le volume de déchets générés pas les panneaux.
Il permet en outre d’économiser d’importantes quantités d’énergies liées à la conception de leurs matières premières.
Seule ombre au tableau : ces nouveaux équipements sont pour l’heure moins performants que leurs aînés.
Alors que pléthore de panneaux photovoltaïques en sont encore au début de leur vie, ce procédé a toutefois encore le temps d’être peaufiné.
Tout comme l’énergie solaire qu’il capture, ils seront à terme renouvelables à l’infini.
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cette nouvelle vie se traduira forcément par des créations d’emplois.
Le secteur de la récupération, du recyclage et de la valorisation des matériaux compte déjà près de 5000 entreprises en France. Le nombre d’entreprises employant plus de 50 salariés a même doublé en dix ans, et leurs effectifs ont eux augmenté de 36% sur la même période.
A l’évidence, le secteur traverse la crise de façon plus sereine que d’autres entreprises. Tout du moins pour l’instant. Reste à savoir comment elles vont pouvoir faire face aux mutations qui vont leur être imposées par le gouvernement.
En effet, celui-ci leur demande de s’adapter aux nouveaux enjeux économiques ; pour y parvenir, il faut qu’elles repensent « leur mode d’organisation et les formations qu’elles proposent ».
Ah bon, ce sont les entreprises qui proposent des formations ? ce n’est plus une compétence d’Etat ?
il me semble que la Région, du temps de l’équipe Vergès, avait demandé à une entreprise (CARIF OREF) de faire une étude afin de connaître les secteurs créateurs d’emplois. il me semble aussi que l’un des deux secteurs était celui de l’environnement, dans le sens large du terme. Avec un volet sur le recyclage.
La nouvelle équipe régionale va t elle faire en sorte que le programme des formations qu’elle va proposer soit en phase avec ces débouchés?
Espérons-le Arsinoé, espérons-le.
le lobbing pour le photovoltaïque ne doit pas être la seule énergie pour notre ile je pense que les éoliennes à axe vertical qui n’est n’y nuisible à l’environnement et adapté aux particulier et aux industriel doit aussi avoir sa place à la Réunion un potentiel pour la création d’emploi innovante puisque nous avons du vent même la nuit donc donnons un peut d’importance à d’autre énergie pour développer notre ile énergétique et son autonomie.
en matière de développement durable nous avons aussi
le recyclage des vêtements ou les gens n’utilise très peu ou on fait du gaspillage un moyen pour les vêtements d’avoir une seconde vie respectant l’environnement et créatrice d’emploi.