Feuilleton – Les dialogues (presque) imaginaires – 6ème épisode

 

   

Au bar  au petit Nicolas, on ne boit plus de boissons sucrées, puisqu’il y a plus de sucre que dans les mêmes produits en France ; un peu de rhum, peut-être ; histoire de dynamiser un secteur en difficulté.

 

Et le principal sujet de conversation, ce sont les primaires du PS ! Avec l’euro, le bulletin et la fleur !

  

Patrick Solange : Hé, collègue, tu vas voter dimanche ?

 

Ulric-Michel Payet : Bien évidemment, non ! Je ne suis pas socialiste, moi. 

 

Pierre Charles Rivière: Je remarque simplement que les esprits s’échauffent à moins de deux jours du premier tour ! À tel point qu’il a même fallu que votre premier secrétaire par intérim intervienne.

 

Ève Émilie Le Vent : Moi qui suis jeune et belle, pas comme vous les politiques, je peux vous dire que ce que j’ai entendu, c’est gratiné. Exemple : « L’accommodement, ce n’est pas mon tempérament ». Ça, c’est Martine à l’encontre de François.

 

Ulric-Michel Payet : Bien évidemment, on peut rapporter ça aussi :  « On ne peut pas promettre des choses solennellement aux Français et donner l’impression, que plus on approche de la présidentielle, moins on est ferme sur ses engagements ». C’est un allié de madame Martine qui’ l’a dit en parlant de monsieur François !

 

Urbain-Charles Lebeau : Mais Manuel Valls, lui, a tout compris : il tend déjà la main à Bayrou !

 

Patrick Solange : Mes collègues, un peu de calme et de sérénité. Je partage les avis de Harlem Désir : il faut laisser les attaques contre les candidats à la droite ».

 

Ève Émilie Le Vent : Moi qui suis jeune et belle, pas comme vous les politiques, je peux vous dire ce que j’ai entendu encore, c’est gratiné. La Royal qui déclare : « avec moi, les enfants iront heureux en allant à l’école » ! Et toc, un, bravo le français, et deux, avec les autres candidats, les enfants seront malheureux !

 

Ulric-Michel Payet : C’est comme dans une élection « normale », votre primaire ; y’a plein de candidats,  six je crois, et c’est le jeu des petites phrases, des intox, des meeting, des sondages etc.

 

Pierre-Charles Rivière :   Il n’y a pas qu’au PS, qu’on se tape dessus. Il y a une sacrée querelle de famille chez les souverainistes du FN. Je dirai presque qu’ils sont à « Coûteaux » tirés !

 

Ulric-Michel Payet : Arrêtez tous de parler du PS. D’ailleurs, notre ministre du travail l’a souhaité : il faut que la droite occupe le terrain. C’est pourquoi il demande – et je le demande avec lui, bien évidemment,  un rééquilibrage des temps de parole entre majorité et opposition après les trois débats pour la primaire socialiste

 

Ève Émilie Le Vent : Moi qui suis jeune et belle, pas comme vous les politiques, et pourquoi vous n’en faites pas des primaires, vous ?!

 

Ulric-Michel Payet : Parce que dans les statuts de l’UMP, il est prévu un vote. Et que les militants et les électeurs doivent se prononcer, participer et décider, c’est une évidence. C’est d’ailleurs une idée qui est née à droite, les primaires, et c’est une idée qui figure noir sur blanc, dans les statuts de l’UMP, quand le candidat n’est pas le président sortant.

 

Patrick Solange : Mon collègue,  nous y voilà. La prime au sortant ; tous les droits sont permis ; le droit du sang contre le droit du sol. Pas de crime de lèse-majesté ! Je comprends mieux ta liste aux sénatoriales, avec cette explication !

 

Ulric-Michel Payet : Arrête un coup ! C’est comme ça à l’UMP ; même Fillon l’a dit : « la primaire est un  processus moderne qui convient à droite comme à gauche, pour toutes les élections. Mais bien évidemment, c’est exclu pour le président de la République lorsque celui-ci se représente.

 

Patrick Solange : Mon collègue, la belle démocratie que voilà ! Nous, on a mis en place la nouvelle gouvernance du Sénat, on a négocié les postes de responsabilité avec les partenaires. Avec tous les partenaires : écologistes, communistes et PRG. Et même aussi avec l’UMP.

 

Pierre Charles Rivière : On le sait : les groupes PS et UMP du Sénat ont conclu mardi un accord pour que la commission des Finances, jusqu’ici présidée par le centriste Jean Arthuis, revienne à un élu UMP. Et c’est Philippe Marini qui a été élu, avec 20 voix,  et pour Jean Arthuis cinq voix !

 

Ulric-Michel Payet : Bien évidemment ! Car nous à l’UMP, on est majoritaire au Palais-Bourbon, et on a fait de même pour la commission des Finances de l’Assemblée ; aujourd’hui, elle est  dirigée par un socialiste. On se renvoie l’ascenseur !

 

Pierre Charles Rivière : Et ça fonctionne aussi à La Réunion, les renvois d’ascenseur. Vous avez embauché pas mal de socialistes, à la Région !

 

Patrick Solange : Mon collègue, pas de polémique. Nous on va dépasser la barre des 10.000 votants à La Réunion.

 

Ulric-Michel Payet : Va tout de même falloir trouver 1 euro pour voter. Et trouver son bureau de vote. Et signer une charte ! Au Tampon, on va même vous accueillir avec les bouquets de Florilège !

 

Pierre Charles Rivière : Restons un peu sérieux et rendez-vous dimanche ! Pour moi, c’est Hollande !

 

Toute ressemblance avec des personnages ou des faits existant ou ayant existé est fortuite… mais… mais quoi ? Chutttt…

 

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2 Commentaires sur

Feuilleton – Les dialogues (presque) imaginaires – 6ème épisode

  • ChloéNo Gravatar |

    trop vrai !

  • lolNo Gravatar |

    Patrick Solange, c’est un socialiste ? Il me fait penser à quelqu’un qui existe. Mais je dois me tromper !

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