Un an ! et oui, cela fait un an que chaque jour de la semaine, sauf le dimanche, j’ai partagé avec vous ma manière de penser sur divers problèmes d’actualités.
Certes, j’ai lancé ce blog le 14 mai 2010.
Mais c’est à compter du 13 juin 2010 que j’ai décidé de publier quotidiennement mes articles, et vos contributions également.
Un an d’articles, sur tous les sujets. 951 articles. sans tabou. mais avec un brin de provocation.
Un objectif : empêcher de réfléchir en rond ou de tomber dans le consensus mou que l’on nous sert trop souvent, composées d’idées toutes faites reprises en long et en large, mais toujours vues à traves le prisme déformant d’une pensée résolument enracinée dans un modèle unique et inique.
Ce blog, ce n’est pas la recherche du scoop à tous prix.
Scoop trop souvent recherché quitte à travestir la réalité. ce sont des faits, des articles, des informations données ici ou là.
Vous y trouvez des informations souvent passées inaperçues.
Très certainement volontairement, car cela ne fait pas vendre du papier. cela ne contribue pas à faire exploser l’audimat.
Parler de la SADC, de l’IOR, par exemple, ce n’est pas commun.
Ce sont des entités lointaines dont certains croient qu’elles ne vont pas modifier le cours de la vie réunionnaise.
Pourtant, cela nous concerne directement.
L’Océan Indien est appelé à devenir – il l’est déjà un peu – un centre névralgique sur la scène mondiale.
La Réunion est au cœur de cet Océan Indien. ce qui se passe à nos portes a un impact sur notre développement.
Cela a un impact sur notre devenir individuel et collectif.
Tout comme les effets des changements climatiques bouleverseront notre vie, celle de nos enfants, celle de nos générations futures.
Demain, on ne vivra plus comme aujourd’hui.
Non seulement à cause de l’élévation du niveau de l’océan ou d’une augmentation de la température moyenne, mais aussi parce que nous serons 1 million d’habitants.
Et forcément, nous sommes déjà engagés à partager cet espace.
C’est ce que l’on appelle le développement durable.
Et contrairement à ce que certains pensent, ce n’est pas uniquement la protection de la biodiversité (ou des baleines…), c’est une manière de réfléchir, de répondre aux urgences et aux besoins d’aujourd’hui, sans pénaliser l’avenir.
Réflexion : c’est bien le mot qui, à mon sens, sous-tend mon blog.
Bien sûr, mes réflexions, avec une approche résolument engagée – je ne le cache pas !-, mais aussi les vôtres. et je dirai même surtout les vôtres.
C’est votre éclairage, votre analyse, votre appréciation de tel ou tel fait qui donne du sens à ce blog.
Vous la partagez avec moi, parfois sur le blog, souvent en dehors du blog. peu importe.
En tout cas, sur ce blog, la parole a toujours été libre. mais, il y a un mais, ce n’est pas pour autant un défouloir.
Ce n’est pas pas une « arène de combat » à l’intérieur duquel on peut cracher son venin, en se cachant derrière un pseudonyme.
Je n’ai été que de très rares fois dans l’obligation de censurer un « post ».
Non parce que le fond était contraire à mes idées – et à mes idéaux – mais parce que le fond était contestable.
On peut tout à fait dire à quelqu’un que l’on ne partage pas ses idées, sans pour autant le traiter de tous les noms, et le couvrir d’injures ou d’insultes.
Alors oui, merci à toutes et à tous.
Merci à celles et ceux qui tous les jours, écrivent quelques lignes.
Pour approuver ou pour contester.
Pour souligner tel ou tel travers de notre société.
Comme la sur-rémunération.
Merci aussi aux rédactrices et rédacteurs de courrier des lectrices ou lecteurs.
Merci également à celles et ceux qui lisent ou parcourent tous les jours les informations. un nombre en constante augmentation, d’ailleurs.
Merci à celles et ceux qui, depuis la réunion ou de partout dans le monde, réunionnais ou non, lisent chaque jour, ou régulièrement, ou qui
quelquefois visitent mon blog.
Ils réfléchissent, m’adressent des messages d’encouragement, et parfois des critiques (toujours constructives), ou me posent des questions.
Au fil de ces 365 jours, le blog a évolué, avec la mise en ligne de vidéos, par exemple.
Et il va continuer à grandir, mûrir.
Bref, il va continuer à vivre avec vous et à travers vous. on ne lâche rien ! On continue ensemble !
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